An introduced plant is associated with declines in terrestrial arthropods, but no change in stream invertebrates

Riverine systems often spread non-native species, yet the co-occurring impacts of introduced riparian vegetation on aquatic- and terrestrial-derived resources are unknown. We compared aquatic and terrestrial arthropod communities and their flux into and out of streams in riparian reaches invaded and uninvaded by Robinia neomexicana, a woody plant introduced to a western Colorado watershed. We found that invaded reaches had fewer terrestrial arthropods collected off foliage, conceivably because of the plant’s later leaf-out phenology. Overall, seasonal and annual factors best described terrestrial and aquatic arthropod communities. However, when we evaluated vegetation and stream characteristics in lieu of season and year, we found terrestrial arthropod biomass and richness were negatively related to cover of R. neomexicana and positively related to vegetative cover, forb cover, and vertical vegetation structure. Our results suggest ecosystems respond to landscape variation differently, where directly related food web components (i.e., terrestrial arthropods on introduced vegetation) respond stronger than more distally related constituents (i.e., aquatic insects).

Si les réseaux fluviaux participent souvent à la propagation d’espèces non indigènes, les impacts cooccurrents de la végétation riveraine introduite sur les ressources de sources aquatiques et terrestres ne sont pas connus. Nous avons comparé des communautés d’arthropodes aquatiques et terrestres et leurs flux en direction et en provenance de cours d’eau dans des tronçons riverains envahis et non envahis par Robinia neomexicana, une plante ligneuse introduite dans un bassin versant de l’ouest du Colorado. Nous avons constaté que les tronçons envahis comptaient moins d’arthropodes terrestres recueillis sur le feuillage, possiblement en raison de la phénologie tardive du débourrement de la plante. Globalement, des facteurs saisonniers et annuels décrivent le mieux les communautés d’arthropodes terrestres et aquatiques. Cependant, l’évaluation de la végétation et des caractéristiques du cours d’eau plutôt que de la saison et de l’année révèle que la biomasse et la richesse des arthropodes terrestres sont négativement reliées à la couverture de R. neomexicana et positivement reliées à la couverture végétale, à la couverture d’herbes non graminéennes et à la structure verticale de la végétation. Nos résultats donnent à penser que les écosystèmes réagissent de différentes manières à des variations du paysage, les éléments de réseaux trophiques directement reliés (c.-à-d. les arthropodes terrestres sur la végétation introduite) réagissant plus fortement que des éléments moins étroitement reliés (c.-à-d. les insectes aquatiques). [Traduit par la Rédaction]