An assessment of hybridization potential between Atlantic and Pacific salmon

Salmonids possess straying abilities that allows them to exploit open territory and establish new populations. Atlantic salmon (Salmo salar) are expanding their distribution primarily as first-generation escapes from aquaculture, whereas Pacific salmon (Oncorhynchus spp.) are expanding their range in polar and temperate regions due to both anthropogenic and natural influences. Here we utilize artificial intergeneric reciprocal crosses to assess the ability of seven species of Pacific salmon to hybridize with Atlantic salmon. Most cross types were found to produce low numbers of hatched embryos, but none survived to sexual maturation. Survivors consisted of diploids and triploids containing both Atlantic and Pacific salmon parental genomes. Thus, introgression of DNA between Pacific and Atlantic salmon may occur to form F₁ hybrids, but transmission to subsequent generations is expected to be rare and occur only over evolutionary time scales. Further, the low viability observed for the most part at early stages of development and in both reciprocal crosses indicates that intergeneric crosses in nature between Atlantic and Pacific salmon are expected to have severe fitness consequences for both dams and sires.

Les salmonidés ont des capacités de vagabondage qui leur permettent d’exploiter des territoires libres et d’établir de nouvelles populations. Les saumons de l’Atlantique (Salmo salar) élargissent leur aire de répartition principalement par l’échappement d’individus de première génération d’installations aquacoles, alors que les saumons du Pacifique (Oncorhynchus spp.) élargissent leur aire de répartition en régions polaires et tempérées en raison d’influences d’origine humaine et naturelle. Nous avons utilisé des croisements réciproques intergénériques artificiels pour évaluer la capacité de sept espèces de saumons du Pacifique de s’hybrider avec des saumons de l’Atlantique. Si la plupart des types de croisement ont produit un petit nombre d’embryons éclos, aucun de ces derniers n’a survécu jusqu’à la maturité sexuelle. Les survivants consistaient en des diploïdes et des triploïdes contenant les génomes parentaux de saumons de l’Atlantique et du Pacifique. Ainsi, l’introgression d’ADN entre des saumons du Pacifique et de l’Atlantique peut se produire pour former des hybrides F₁, mais la transmission à des générations subséquentes devrait être rare et ne se produire qu’à des échelles temporelles caractéristiques de l’évolution. En outre, la faible viabilité généralement observée aux premières étapes du développement et chez les deux croisements réciproques indique que les croisements intergénériques de saumons de l’Atlantique et du Pacifique dans la nature devraient avoir d’importantes répercussions sur l’aptitude des mères et des pères. [Traduit par la Rédaction]